Quelles possibilités une collaboration plus étroite entre des engagements publics et privés ouvre-t-elle dans le domaine du développement communal, urbain et régional, et où se situent les limites? Ces questions étaient au cœur des débats de l’édition 2018 du symposium d’Eggiwil. La discussion n’a pas porté sur la question de savoir si des organes responsables publics ou privés sont plus efficaces, mais plutôt de savoir comment ces mêmes organes peuvent jouer un rôle déterminant pour organiser le plus efficacement possible le développement régional, communal et urbain. Outre la question de la légitimation, des compétences, des responsabilités, du financement, de la manière de gérer l’incertitude et de la prise de risque, le symposium a également été l’occasion d’aborder le thème du transfert réussi de projets d’organismes publics à organismes privés et inversement. regiosuisse a rencontré Jürg Inderbitzin, président du comité d’organisation de ce symposium, et s’est entretenu avec lui sur le développement régional actuel ainsi que sur les potentiels des différents organes responsables.