La Suisse «excellente» dans le domaine du transfert de connaissances et de technologie
Le rapport du Global Entrepreneurship Monitor 2015/2016 pour la Suisse illustre les différences nationales dans les attitudes, l’activité et les aspirations entrepreneuriales. En Suisse, les résultats sont excellents dans les domaines de la finance, des infrastructures économiques, de la formation tertiaire, du transfert de connaissances et de technologie, ainsi que des programmes gouvernementaux.
En Suisse, la Haute école de gestion Fribourg (HEG-FR) a mené l’enquête pour le Global Entrepreneurship Monitor (GEM) en collaboration avec l’ETH Zürich, la SUPSI Manno en Suisse italienne et la ZHAW School of Management and Law. 2000 entretiens téléphoniques et 36 interviews d’experts ont été réalisés afin d’identifier les attitudes, les activités et les aspirations entrepreneuriales, ainsi que les facteurs de succès déterminant la forme et l’ampleur de l’entrepreneuriat. Le rapport relève également les facteurs qui déterminent la nature et le niveau de l’activité entrepreneuriale nationale et identifie les implications politiques liées à l’encouragement de l’entrepreneuriat en Suisse.
Les conditions générales pour entreprendre en Suisse et au Canada sont globalement meilleures que celles qui prévalent dans les autres pays ayant participé à l’étude GEM et dont l’économie est basée sur l’innovation. En Suisse, les résultats sont excellents dans les domaines de la finance, des infrastructures économiques, de la formation tertiaire, du transfert de connaissances et de technologie, ainsi que des programmes gouvernementaux. Bien que les experts jugent les conditions-cadre entrepreneuriales comme globalement positives, plusieurs points peuvent être améliorés, comme par exemple augmentation des possibilités de financement à chaque étape du cycle de vie d’une entreprise, du capital de départ au financement à long terme.